« Il s’agit d’un jeu dont la donne comporte en tout et pour tout un tablier, un grand plateau noir et un seau de barbotine blanche. Mais de ce jeu, la règle est perdue, ce qui va mettre à l’épreuve votre créativité. »
Daniel de Montmollin, Le jeu de la barbotine. Un défi de la créativité
Recette simple pour une barbotine réussie
- Le plateau : un large support lisse (pour avoir la place d’explorer) et sombre (pour contraster avec la matière). Il peut prendre la forme d’un plateau individuel ou d’une toile cirée divisée avec des adhésifs de couleur.
- La barbotine : du Kaolin blanc (trouvé dans un magasin d’entretien) mélangé avec de l’eau jusqu’à trouver la juste consistance.
Exploration de la matière
Touchons d’abord du bout des doigts, puis plongeons 2 doigts, 3 doigts, 1 main, 2 mains. Prendre le temps de découvrir, c’est frais sur la peau ! Et, à son rythme, déposer la barbotine sur la surface.
Glisser, rencontrer, étaler, sentir… laissons-nous guider par la matière, par le mouvement des mains, et libérons petit à petit notre geste.
Plongeons dans les sensations
Proposer ce temps d’exploration sensorielle en silence permet de mieux ressentir. Suivons l’envie de fermer les yeux ou proposons-le. Connecté.e.s à soi, le corps s’engage et lâche prise. Les mouvements se délient. C’est l’heure de barboter !
Entrée dans le jeu
Au rythme de différentes musiques, jouons à échanger de place.
Partant d’un existant créé par d’autres, effaçons ou complétons.
Clapotis, glissades, empreintes, griffures, transformons et explorons la trace !
Et en plus..
La barbotine est une matière minérale naturelle donc son massage est bon pour la peau. En plus, elle donne la sensation d’une peau toute douce ! En séchant, la poudre blanche s’envole en fumée.